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Le marbre belge

Savez-vous que la Belgique a été berceau de l’industrie marbrière européenne?


Le sous-sol de la Wallonie renferme de nombreuses variétés de roches calcaires susceptibles de prendre un beau poli et d’être dès lors utilisées à des fins marbrières. Ces qualités ont été appréciées dès l’Antiquité et on constate que, déjà au Moyen Âge, certains types comme les marbres noirs ont connu une exploitation intensive et une diffusion très large, à travers toute l’Europe.

À partir du XVIe siècle, de nombreuses espèces marbrières sont venues s’adjoindre, dont les rouges et les roses, les noirs veinés de blanc et toute la gamme des gris.


Bien que les carrières soient réparties largement à travers la région, des centres d’excellence ont émergé tôt, comme Dinant, dont la réputation à l’échelle européenne est bien établie avant le XVe siècle.


L’axe commercial majeur de la Meuse a permis une importante diffusion, tant vers l’amont et les marchés français, que vers l’aval, par la Hollande et la mer. Ces produits de luxe ont été dispersés très amplement, par les réseaux de la Hanse à travers l’Europe du Nord (jusqu’aux états baltes), l’Angleterre mais aussi le monde méditerranéen (dont la Florence des Médicis). Tout ce mouvement développé à travers l’Ancien Régime a culminé au début du XXe siècle, au moment où la marbrerie belge dominait ce créneau industriel à l’échelon international.

Carrière de marbre de Golzinne. Ce marbre noir, réputé depuis l'Antiquité, a connu une très large diffusion à travers l'Europe, voire le monde.

Variété proche, des noirs veinés de blanc ont également connu un franc succès. Des mouvements de nature tectoniques ont quelque peu bouleversé les bancs de ses gisements, entraînant des cassures franches, ensuite cicatrisé par des cristaux de calcite blanche, en zébrure plus ou moins large. (Marbre « bleu belge »).

Maison communale de Forest en Marbre "bleu belge".



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